Noë l 2010 de la commune
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Visite du Père Noel à Omey le vendredi 17 décembre 2010.
Tous les enfants de la commune étaient réunis autour du père noel . Il a été sensationnel cette année, il a su captiver leur attention en les félicitant de leur attitude pour l’année qui vient de s’écouler… Ils ont tous eu droit à un petit cadeau et les enfants se sont pratiquement mis spontanément à chanter pour le remercier avec l’aide de Marie Jo qui a joué le chef d’orchestre ! Ce père noel venu d’un autre monde sera on l’espère de retour ..en décembre 2011, en attendant, découvrez le bonheur de lire le :
Poème de Noë l de Clément Moore
La nuit avant Noë l
En 1822, un pasteur new-yorkais du nom de Clément Clarke Moore écrivit un poème mettant en scène un Père Noë l entièrement vêtu de rouge, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l’attente des cadeaux.
Ces images poétiques ont symbolisé Noë l pour des générations et des générations d’enfants.
Intitulé " A visit from Saint Nicholas " puis publié anonymement dans un journal de l’état de New York, ce poème séduisit immédiatement l’imagination du public.
C’était la nuit de Noë l, un peu avant minuit,
A l’heure où tout est calme, même les souris.
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noë l les trouve dès son arrivée.
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s’étaient déjà endormis.
Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir dÃun coup de sous ma couette.
Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c’était le jour.
Je n’en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C’était le Père Noë l je le savais.
Ses coursiers volaient comme s’ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s’envolèrent, jusqu’au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noë l.
Peu après j’entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noë l sortait de la cheminée.
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l’air d’un bien curieux marchand.
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d’un blanc vraiment immaculé.
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d’un clin d’oeil et d’un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu’au dernier,
Et me salua d’un doigt posé sur l’aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l’entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s’envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noë l cria :
" Joyeux Noë l à tous et à tous une bonne nuit "